Ce plan de démantèlement de la fonction publique (en grève pendant 48 heures) prévoit la suppression immédiate de 4000 postes et une mise en disponibilité forcée de 25 000 agents, avec pour seul revenu 75 % de leur traitement pendant 8 mois, et aboutissant à terme à une mutation obligatoire sous peine de licenciement.
Ainsi, après la destruction du système de santé, l’éducation publique se retrouve dans l’œil du cyclone de ces politiques d’austérité menées depuis 2008 en Grèce. Ces différents mémorandums sont un échec économique patent, contribuant à la hausse de la dette Grecque, à une baisse historique du niveau de vie et à des taux de chômage jamais connus depuis les années 30.
Le climat pacifique de ces manifestations et ces grèves très largement suivies (près de 90%) a été alourdi par l’assassinat d’un rappeur et militant antifasciste, Pavlos Fyssas, par un militant du parti néonazi Aube Dorée, parti déjà connu pour ses agressions anti-immigrés. Parti d’extrême droite qui prospère du fait des conséquences des politiques d’austérité imposées par la Troïka.
La FSU condamne cet assassinat et renouvelle son entière solidarité auprès des salariés grecs.
Les Lilas, jeudi 19 septembre 2013