Rendre la sérénité aux élèves Marseillais et soutenir la communauté éducative

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Disponibilité, concentration, sérénité, telles sont les conditions minimales de la réussite d’un élève. En entrant au lycée, au collège, à l’école, il faut qu’il puisse se sentir à l’abri des difficultés familiales, sociales, économiques, qu’il rencontre au dehors. En entrant dans la classe, il faut qu’il puisse se concentrer sur son travail. En sortant, il faut qu’il ait des lieux préservés pour étudier.

Rien de tout cela n’est possible quand la violence fait irruption aux abords des établissements. Les évènements récents au collège Versailles, la mort violente d’un lycéen de Poinso-Chapuis, les multiples incidents, en primaire comme dans le secondaire, présentant plus ou moins de gravité, semblent manifester une montée des tensions dont les élèves sont les premières victimes. La FSU et ses syndicats témoignent de sa compassion pour les victimes et leurs familles. La FSU apporte son soutien à tous les personnels confrontés à ces situations, qui montrent au quotidien leur engagement pour garantir les meilleures conditions d’étude, mais se sentent souvent démunis.

Cette situation appelle des réponses.

Nous nous gardons d’une posture alarmiste, il ne s’agit pas d’une « flambée de violence », de tels actes se sont déjà produits auparavant, mais il ne faut pas nier que s’installe dans les esprits l’idée que les passages à l’acte seraient devenus plus courants, que les relations entre les personnes se seraient tendues. La crise économique dans laquelle Marseille s’enfonce toujours plus, le traumatisme des attentats de 2015 et 2016, la permanence du trafic et les violences qu’il entraine, la forte ségrégation sociale de la ville contribuent à ce constat d’une ville sous tension, dans laquelle les jeunes sont particulièrement exposés.

L’école, il faut bien le constater, n’est pas imperméable à la violence. Si elle doit être un havre de paix pour chaque élève, elle ne peut pas et ne doit pas devenir un bunker. Nous, enseignants, CPE, professionnels de l’éducation, nous affirmons que la meilleure réponse à la violence des jeunes n’est ni technique ni sécuritaire, mais éducative. Dans les classes, dans la cour, au portail, aux abords, les élèves doivent trouver des adultes auprès d’eux, pour les aider, les encadrer, les protéger, les éduquer, les former.

Ces personnels doivent être formés et qualifiés dans les métiers liés à l’éducation. Il ne saurait être question de faire appel à des sociétés de surveillance privées.

Restaurer la sécurité et la sérénité nécessaires à la réussite des élèves exige :

         -  D’augmenter le nombre d’adultes : enseignants, CPE, surveillants, personnels administratifs, sociaux et de santé ainsi que des collectivités territoriales (municipalité, département, région), pérenniser les personnels précaires dans les écoles et établissements, à commencer par les plus difficiles.

            – De renforcer et de développer le dispositif des médiateurs en lien avec les collectivités locales concernées dont le travail est largement apprécié. Ces personnels doivent être reconnus : être associés au travail de la communauté éducative,  bénéficier des formations nécessaires et avoir un statut stable.

         -  De garantir la disponibilité des forces de police en cas d’incident grave aux abords d’un établissement, en particulier dans les quartiers en difficulté.

          – D’améliorer la pertinence de dispositifs d’intervention (EMAS, cellule d’écoute) qui doivent prendre en compte l’avis et l’expertise des personnels de terrain.

         -  D’associer étroitement les personnels des établissements à la réflexion sur les réponses et les dispositifs mis en place

          – De développer la prise en charge des élèves au-delà du temps scolaire, en développant les associations culturelles et sportives, mais aussi en les accueillant dans les écoles et établissements pour des études surveillées.

          – D’accueillir les élèves dans des locaux rénovés, voire réhabilités, adaptés et sécurisés.

Au delà de ces mesures élémentaires à prendre très rapidement, la question du « plan d’urgence » pour Marseille est de nouveau posée. La FSU et ses syndicats sont disponibles pour en débattre avec les personnes et les autorités compétentes (Rectorat, Etat, Collectivités territoriales).

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