Normal
0
21

false
false
false

MicrosoftInternetExplorer4

Motion : Réforme du bac, du lycée et de l’entrée à l’université

 

 

La FSU 13 constate que les pistes annoncées semaine après semaine par la mission Mathiot, installée par le gouvernement Macron et son ministre Blanquer, convergent pour préciser les contours du futur bac et du futur lycée, et confirmer les menaces qui pèsent sur les enseignements, les personnels et les élèves :

 

·         Le bac serait réduit à quelques épreuves, dont un « grand oral interdisciplinaire ». Le reste relèverait du contrôle continu ou ponctuel

 

·         Le lycée serait réorganisé de façon modulaire : les élèves choisiraient 2 disciplines majeures et 2 disciplines mineures, dans une logique « d’individualisation » des parcours. La voie technologique en tant que telle serait remise en question.

 

·         Le lycée serait redécoupé en semestres, avec la possibilité d’opérer des changements au sein de la même année.

 

Sur ces bases, il n’y aurait plus un bac national, appuyé sur des programmes et des horaires nationaux mais des bacs établissement par établissement, avec en toile de fond la mise en place d’un lycée à la carte.

Et avec en perspective, la mise en concurrence des disciplines et des enseignants, des « économies » importantes et l’explosion des inégalités entre lycées. Ce qui ne peut mener qu’à des conséquences désastreuses pour élèves et enseignants, en lycée comme en collège.

 

 

A l’évidence, un tel projet s’inscrit dans la logique d’une autonomie décuplée, et s’accompagnerait de mesures contre les personnels. Qui peut croire que le lycée modulaire, les parcours individuels et la semestrialisation seraient compatibles avec le statut des enseignants ?

 

Enfin, ce projet est lié à la loi Vidal dans le supérieur mais aussi aux projets de réforme de la formation professionnelle et de l’apprentissage. Ce processus d’individualisation signifierait la remise en cause des diplômes nationaux, encore aujourd’hui à la base des qualifications reconnues dans les conventions collectives. C’est une menace pour la jeunesse mais aussi pour tous les salariés.

 

La FSU 13 considère que la « mission » Mathiot s’inscrit dans le prolongement de mesures combattues par les personnels (réforme du lycée, du collège …), que ses objectifs ne peuvent qu’aggraver les conditions de travail et d’étude.

 

Ces projets ne sont ni amendables ni négociables. La FSU 13 considère qu’il faut organiser la riposte, ce qui implique :

 

·         qu’elle lance une vaste campagne d’information à destination des personnels, des lycéens et des parents, et s’adresse aux autres syndicats pour ouvrir la voie à l’action et à la mobilisation unitaires sur ces objectifs pour faire reculer le gouvernement.

 

Votée par 57% des présents…

 

/* Style Definitions */
table.MsoNormalTable
{mso-style-name: »Tableau Normal »;
mso-tstyle-rowband-size:0;
mso-tstyle-colband-size:0;
mso-style-noshow:yes;
mso-style-parent: » »;
mso-padding-alt:0cm 5.4pt 0cm 5.4pt;
mso-para-margin:0cm;
mso-para-margin-bottom:.0001pt;
mso-pagination:widow-orphan;
font-size:10.0pt;
font-family: »Times New Roman »;
mso-ansi-language:#0400;
mso-fareast-language:#0400;
mso-bidi-language:#0400;}