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PPP (partenariat Public Privé) pour les écoles marseillaises : un scandale !

Annoncé en grande pompe par Jean-Claude Gaudin, « le plan Marshall » voté lundi 16 octobre par le conseil municipal n’aura « aucun équivalent dans l’Histoire de Marseille ni dans aucune autre ville d’ailleurs », selon les propos du maire.

Ce plan prévoit, en 6 ans, la démolition de 31 écoles (les fameuses écoles à structure métallique de type GEEP ou « Pailleron ») contre la construction ou reconstruction de 34 écoles. Il est évident que ces écoles relèvent de l’urgence absolue (terme utilisé l’année dernière pour ces écoles construites il y a plus de 40 ans). En revanche, il ne semble pas y avoir de plan Marshall pour les 413 autres écoles marseillaises dont chacun appréciera le degré d’urgence dans leur entretien.

Mais le scandale n’est même pas là. C’est le mode de financement choisi par la majorité municipale qui pose problème, avec un coût réel exorbitant à long terme et de l’ingérence dans le domaine public. En effet, la mairie prévoit un accord cadre de Partenariats Public-Privé (PPP) à l’instar de la construction du nouveau stade Vélodrome que les Marseillais devront payer encore longtemps.

Dans ce mode de financement, la municipalité confiera la totalité du projet à des entreprises privées. La ville versera ensuite des loyers, d’environ 41 millions d’euros par an pendant 25 ans, soit un coût total de 1,04 milliard d’euros. Ces opérations PPP ont fait la preuve du surcoût qu’elles entraînent pour les collectivités et donc pour les contribuables. Le surcoût est d’ores et déjà chiffré à plus de 100 millions d’euro, soit plus de 4 millions par an, presqu’autant que le budget dégagé par l’Etat l’an dernier. Ce dispositif permet à court terme au maire de maintenir la stabilité d’un budget municipal annuel mais surtout d’endetter pour les 25 ans à venir ses futurs successeurs et, avec eux, la population marseillaise.

Sur le plan éthique, c’est d’une véritable privatisation de la gestion du bâti des écoles publiques qu’il s’agit. Une fois de plus, la mairie se défausse de ses responsabilités mais cette fois de la pire des façons. Après le stade Orange vélodrome, à quand l’école Bouygues élémentaire ?

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