Après les 7, 8, 9, 10 et 11 janvier,
Des millions de citoyens ont rendu hommage partout en France aux 17 victimes des attentats. La FSU a appelé à descendre dans la rue dès le premier jour pour rejeter le racisme, l’antisémitisme, pour défendre la Liberté d’expression, les principes républicains d’Egalité et de Fraternité, pour défendre la Laïcité.L’école et ses personnels ont été en première ligne pour répondre aux questionnements des jeunes et ils continueront à le faire.
Mais l’égalité ne doit pas seulement être inscrite sur nos frontons, notre pays souffre de trop de fractures, d’inégalités sociales, de relégations. Le partage de plus en plus déséquilibré des richesses en est la cause.
La FSU propose une autre redistribution, les services publics doivent reconquérir le terrain perdu dans les quartiers populaires, les discriminations régresser. La République égalitaire doit enfin trouver son prolongement dans la République sociale.C’était le sens de notre appel à la grève dans l’éducation le 3 février, de notre présence et de notre questionnement  lors de la visite du premier ministre et de la ministre de l’éducation nationale à Marseille
C’est le message fort qui nous vient d’Athènes : qu’un souffle nouveau se répande sur l’Europe, que l’austérité et l’autoritarisme soient remisé
C’est possible par la mobilisation de tou-te-s, par l’action unie des organisations syndicales. La FSU s’y emploiera.