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Lettre aux députés des Bouches du Rhône pour défendre les personnels précarisés

Madame la députée,

Monsieur le député,

 

Début août, la ministre du Travail Mme Pénicaud a annoncé la fin du recrutement en contrat aidé (CUI-CAE) dans le cadre du plan d’économie de 4,5 milliards d’euros dans la Fonction Publique.

 

De nombreusEs collègues ont déjà appris le non-renouvellement de leur contrat. Ils-Elles ne sont pas renouveléEs et se retrouvent au chômage, renforçant les situations d’extrême précarité qui étaient déjà les leurs.

 

L’Éducation Nationale dénombre 23 157 suppressions de postes de CUI et seulement 55 000 renouvellements de contrats aidés d’ici la fin de l’année. Pour résumer, un sur trois est supprimé ! Ces personnel-le-s réalisaient des missions administratives, d’entretien, d’accueil, d’animation, qui ne sont plus assumées dans beaucoup d’établissements. Les emplois aidés  effectuent des missions qui relèvent pourtant d’emplois statutaires

 

C’est donc un « plan social » massif qui met en péril les personnes directement concernées et la communauté éducative tout entière.

 

L’éducation n’est pas la seule concernée puisqu’il s’agit au total de 260 000 emplois supprimés sur 2017-2018 qui touche aussi le monde associatif et s’ajoutent aux suppressions drastiques de subventions dont le monde associatif fait l’objet. Celui-ci est décapité, certains centres sociaux sont menacés de fermeture, les personnels des collectivités territoriales n’ont pas été ou ne seront pas ré-embauchéEs dans les mois à venir.

 

 

 De plus, le gouvernement planifie une accélération de la précarisation du travail, puisqu’il prévoit de remplacer les contrats aidés par les services civiques. Ceux-ci ne dépendent pas du Code du Travail et perçoivent non pas un salaire mais une « indemnité » de moins de 600 euros par mois. Les services civiques, comme les stages, permettent à l’État et aux entreprises de rémunérer les travailleur-euse-s en dessous des seuils fixés par les conventions collectives.

 

C’est pourquoi les signataires revendiquent :

> Dans l’urgence, le maintien et le réemploi de tous les contrats aidés.

> Un véritable plan de lutte contre la précarité dans la Fonction Publique

> La transformation des contrats aidés en emplois statutaires

> Un véritable plan de financement public du monde associatif

 

 

Cette attaque frontale accentue la démission de l’Etat, accélère le transfert de ses compétences vers les collectivités territoriales et renforce la course au moins disant social.

 

Nous sommes attachés au droit des travailleur-euse-s et au progrès social et ne pouvons l’accepter ! C’est pourquoi nous sommes mobilisés depuis l’annonce gouvernementale et organisons notamment une semaine d’action du 13 au 17 novembre.

 

Nous vous demandons d’intervenir dans le cadre de votre mandat et de nous faire part de vos actions (votes à l’assemblée, interventions, prises de paroles, dépôt d’amendements), passées ou à venir, pour lutter contre cette régression sociale. Toutes ces situations humaines dramatiques et tous ces dysfonctionnements attendent des pouvoirs politiques, et donc des élus, des réponses collectives concrètes.

 

Nous vous prions d’agréer, Madame la députée, Monsieur le député, nos salutations républicaines.

 

Liste des signataires : intersyndicale (dont la FSU13 et ses syndicats Snes, Snep, Snuipp, Snuter etc…)

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