Pour stopper le laminage de votre future retraite :
L’ACTION C’EST MAINTENANT !
Ayant renoncé à combattre « son seul ennemi la finance » F.Hollande trouve plus facile de combattre les fonctionnaires et les services publics.
Le gouvernement entend poursuivre jusqu’en 2017 le blocage des salaires des fonctionnaires décidé en 2010 par N.Sarkozy. Après les réformes successives des retraites (augmentation du nombre de trimestres pour obtenir une pension complète, recul de l’âge de la retraite, décote, …), c’est une nouvelle régression qu’il programme dans le cadre de sa politique d’austérité. Austérité qui entraînera la baisse automatique de la consommation aggravant la spirale infernale de la récession et du chômage.
Frappés dès aujourd’hui par 7 ans de blocage des salaires, les actifs le seront aussi de ce fait pendant toute leur retraite
Car ce blocage se répercute sur la base de calcul de leur future pension. Cette amputation viendra s’ajouter à celles qui s’accumulent déjà sur les pensions actuelles :
– blocage jusqu’à fin 2015 (ou octobre 2015?)
– création d’une taxe de 0,3% depuis avril 2013
– fiscalisation des majorations pour enfants
– non relèvement des seuils du barême de l’impôt
Non au processus de paupérisation des retraités actuels et futurs
Actuellement déjà, la pension mensuelle moyenne n’est que de 1300 € et le minimum de pension de 1050 € (sous condition de durée de cotisation ou d’âge)
Or l’INSEE (Analyses n°17 avril 2014) établit que les mesures déjà en vigueur vont avoir des effets considérables sur le niveau de vie des retraités. Selon cette étude ce niveau de vie reculerait en moyenne de 15 à 27% d’ici 2060, et le taux de remplacement moyen (ratio pension/salaire qui était en 2010 de 66%) passerait à une valeur comprise entre 48% et 57%. Avec les nouvelles régressions programmées ces taux chuteraient encore plus lourdement.
Il est possible de maintenir et restaurer le niveau des pensions
les ressources existent pour cela, il faut faire le choix de les utiliser
Il faut mettre à contribution tous les revenus financiers, supprimer les allègements de cotisations sociales et autres cadeaux faits au patronat, aux actionnaires et aux financiers, mettre en œuvre une vraie réforme fiscale incluant un impôt progressif suivant les niveaux de revenus, mettre un coup d’arrêt à l’accroissement indécent des inégalités sociales tant pour les revenus que pour le patrimoine.
Mais aussi récupérer les 50 à 70 milliards € (estimation Commission des Finances de l’Assemblée) d’impôts non perçus chaque année du fait de la fraude fiscale.
Donner aux fonctionnaires des impôts les moyens de combattre efficacement cette fraude provoquerait certes la colère de GATTAZ et des spéculateurs de tout poil! Mais agir enfin sérieusement contre la fraude, l’évasion et l’optimisation fiscales serait autrement plus efficace que le » pacte de responsabilité » pour cesser de creuser les inégalités et alléger le coût du capital !
La retraite est un droit pour toutes les générations, il doit être garanti !
Les jeunes s’inquiètent pour leur retraite future et certains se demandent même s’ils en auront une …
Il faut rappeler avec force et ténacité que la retraite n’est pas une aumône faite aux vieux, mais un salaire continué gagné par une vie de travail, institué à la Libération par le programme du CNR qui en a fait un droit social fondamental.
Les cotisations sociales ne sont pas des « charges » mais une part socialisée du salaire, destinée à financer collectivement l’essentiel de la protection sociale (retraites, santé, …). Le patronat et les actionnaires ne peuvent s’en exonérer : Avec le salaire direct, elles font partie de ce qui va aux salariés dans les richesses produites par leur travail. Tout comme l’Etat ne peut quant à lui s’exonérer de maintenir et restaurer le niveau des pensions de ses fonctionnaires.
Ne laissons pas démolir le droit à la retraite
Tous ensemble agissons dans la solidarité intergénérationnelle pour exiger d’autres choix que l’austérité pour les salariés et les retraités