1201Education.gifL’éducation dans l’action, 31 janvier, 14 et 15 février !

La FSU appelle les personnels à :
participer aux initiatives qui doivent être développées dans les semaines à venir dans l’Education et dans l’Enseignement Supérieur et la Recherche,
– assurer la réussite des « 101 grèves et manifestations départementales » à l’appel du SNUipp notamment pour dénoncer les conséquences de la carte scolaire qui donnera lieu à une grève unitaire du 1er degré (SNUipp-FSU, SE-UNSA,…) et manifestation le mardi 14 février et un rassemblement le lendemain mercredi 15 jour du CTSD.
– assurer la réussite de la grève et manifestation nationale du 31 janvier à l’appel des SNES, SNEP, SNUEP, SNETAP, SNASUB, SNICS, SNUASFP, SNUPDEN et du SNUIPP partout où c’est décidé, et d’autres organisations pour obtenir le retrait du projet d’évaluation notamment des personnels enseignants, d’éducation et d’orientation et à s’opposer aux dégradations des conditions de travail et d’étude, à la précarisation de l’emploi, à l’absence de revalorisation et demande l’arrêt des suppressions de postes.
La FSU appelle à intensifier les mobilisations pour le Service Public d’Education dans les semaines à venir, le plus unitairement possible et à faire du 31 janvier un temps fort national des actions de ce premier trimestre. L
es syndicats du second degré appellent à réunir des assemblées générales dans les établissements pour organiser la grève, la montée sur Paris et la participation au rassemblement académique devant le Rectorat à 14 h 30 le jour de la grève. Le SNUipp-FSU 13 appelle également, dans toutes les écoles où c’est possible, à s’organiser pour y participer.
La FSU proposera des suites à l’action à ses partenaires avec des formes à définir permettant d’associer les personnels, les parents et tous les usagers.

Dans le contexte de crise économique et sociale, l’éducation, la formation et la recherche doivent être pensées comme des investissements indispensables pour assurer l’avenir de chaque jeune et répondre aux besoins de notre société.

Face aux inégalités, à l’échec scolaire de trop nombreux jeunes plus que jamais l’École publique est irremplaçable, de la maternelle à l’université, pour déjouer les déterminismes.

Or, la politique éducative et d’enseignement supérieur menée conduit à une véritable impasse : les choix budgétaires, les « réformes » régressives (formation des enseignants, dispositifs d’évaluation des élèves, aide aux élèves en difficulté, éducation prioritaire, dénaturation du collège, destructuration des services…), la mise en concurrence des élèves, des agents, des écoles et des établissements, nouvelle licence, recomposition forcée du tissu universitaire affaiblissent délibérément le service public d’éducation. Elle marque un renoncement à une réelle ambition pour tous les élèves et étudiants, notamment ceux de milieux les plus défavorisés.

Il faut rompre avec cette politique éducative et les choix budgétaires faits pour construire un projet ambitieux qui assure réellement la réussite de tous les jeunes.

La FSU demande que soient suspendues les suppressions de postes prévues pour la rentrée 2012, que soit engagée une autre politique éducative notamment que soient retirés les textes transformant l’évaluation et ceux concernant la nouvelle gouvernance de l’Education nationale.

D’ores et déjà, la FSU appelle les personnels à s’associer aux initiatives dans l’Education et dans l’Enseignement Supérieur et la Recherche, à assurer la réussite de la grève et de la manifestation nationale du 31 janvier à l’appel du second degré (SNES, SNEP, SNUEP, SNETAP) notamment pour s’opposer au projet d’évaluation des enseignants, à la dégradation des conditions de travail et à assurer la réussite des « 101 grèves et manifestations départementales » à l’appel du SNUipp notamment pour dénoncer les conséquences de la carte scolaire avec un temps fort passant par la manifestation nationale et la grève du 31 janvier partout où c’est possible.

La FSU appelle à intensifier les mobilisations pour le Service Public d’Education dans les semaines à venir, le plus unitairement possible et à réussir le 31 janvier temps fort des actions de ce premier trimestre.