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La rentrée n’attend pas 2012

L’effet cumulé des suppressions de postes dans nos écoles et établissements se fait de plus en plus sentir (enseignants, assistants d’éducation, agents administratifs, précaires,…). Pourtant à tous les niveaux de la maternelle à la classe de terminale, la démographie scolaire repart à la hausse + 1065 élèves dans les écoles, plusieurs dizaines dans les collèges et lycées.
Les suppressions de postes vont de pair avec une série de réformes rétrogrades (quasi disparition de RASED, dispositif ECLAIR, réforme du lycée, mise en concurrence des établissements,… et aussi la formation des maîtres dont la situation va en se dégradant, à la rentrée 100 étudiants de master M1 vont être recrutés en alternance pour occuper certains espaces  laissés vides par les suppressions de postes, les stagiaires du premier degré vont être placés en responsabilité tout au long de l’année sans aucune formation professionnelle alors qu’ils bénéficiaient jusqu’ici d’un répit  pendant les premières semaines de l’automne. Ils rejoignent là le triste sort de leurs collègues en collèges et lycées.
La FSU exige depuis plusieurs années pour notre département  un plan d’urgence éducatif, afin de rattraper les écarts de résultats existant entre le local et le national.
L’éducation de nos enfants n’attend pas, ni demain, ni 2012, chaque rentrée dégradée est un nouvel handicap pour des milliers d’entre eux. Il est urgent de changer de cap, d’imposer le retour à la priorité à l’éducation, c’est le sens de la journée de grève du 27 septembre.