A Marseille, comme partout en France :
La question sociale devient centrale !
Samedi 1er décembre, grande journée de mobilisation à Marseille, avec trois initiatives qui avaient au centre de leur préoccupation la question sociale.
Le matin, le « Collectif contre les PPP dans les écoles » a démontré toute sa détermination, sous l’ombrière, pour une véritable rénovation de l’ensemble des écoles, tout en s’opposant fermement au recours à un partenariat public privé pour son financement, et imposer un véritable débat démocratique au conseil municipal.
L’après-midi, lors d’un rassemblement devant la Préfecture, puis en manifestation, les organisations syndicales ont fait entendre la voix des victimes du néo-libéralisme et protesté contre la vie chère, avec ou sans gilet et quelle qu’en soit la couleur : pour l’augmentation des salaires, des pensions et des minimas sociaux. La FSU a également défendu, avec d’autres organisations, le rôle essentiel des Services publics et de leur nécessaire proximité auprès des citoyens, ainsi que l’indispensable redistribution des richesses par un impôt plus juste, sans laquelle aucune transition écologique ne sera possible.
Cette manifestation a convergé avec le cortège, composés des collectifs issus de différents quartiers, rassemblé pour exiger un logement digne pour tous les marseillais et dans lequel des milliers de personnes se sont retrouvées : familles, victimes, précaires, voisins, citoyens. Mais face à la colère, la police a répondu de manière disproportionnée : des nuages de gaz lacrymogène en réponse à quelques pétards ont été à l’origine d’une violence devenue incontrôlable ! De toute évidence le pouvoir prend peur et ne veut instaurer aucun dialogue.