La place des infirmières à l’éducation Nationale

Dans le cadre des débats sur la refondation de l’école, la parole des infirmières est peu prise en compte. Toutes les associations de santé publiques souvent représentées par des médecins essaient de s’approprier le monopole de la santé scolaire

Les ARS (agence Régionale de Santé) voudraient bien être les seuls pourvoyeurs de messages de préventions au sein des établissements scolaires cela pourrait permettre à beaucoup d’associations, en attentes, d’intervenir.

Les acteurs de terrain comme les infirmières qui travaillent en lien avec les équipes pédagogiques sont un frein pour l’entrée de ces associations dans l’école, car elles définissent des priorités et font des choix souvent aux antipodes des campagnes nationales. Les associations se voient alors refuser leurs interventions bien ficelées pour lesquelles elles ont investi.

C’est la raison pour laquelle les missions des infirmières conseillères du chef d’établissement dérangent, et tout est mis en œuvre pour les modifier. Mais c’est sans compter sur la détermination et la capacité de mobilisation du SNICS. Nous allons encore une fois descendre dans la rue pour que le gouvernement sache que, nous ne céderons pas devant ce lobbying de médecins et des ARS, et nous défendrons les missions pour lesquelles nous avons été recrutées.