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La FSU13 appelle à participer nombreuses et nombreux à la PRIDE MARSEILLE 2014 !

La PRIDE MARSEILLE, marche annuelle des fiertés lesbiennes, gays, bi-es, trans, intersexes (LGBTI) aura lieu le samedi 5 juillet 2014
Rendez vous à 15 h 30 au Palais Longchamp (17 h 30 Mairie)
Des milliers de citoyen-ne-s marcheront pour revendiquer l’égalité entre les personnes quelles que soient leur orientation sexuelle ou leur identité de genre, lutter contre les discriminations et célébrer la diversité  lors de cette manifestation.Plus que jamais en 2014, la mobilisation de toutes et tous est essentielle. L’année écoulée a vu le prolongement de la remise en cause de l’égalité des droits initiée lors des « manifs pour tous » contre « le droit au mariage à tous les couples».
C’est sur le terrain éducatif que les attaques se sont portées : l’application à l’école de la soit disant « théorie du genre » est une invention des réactionnaires. Cette théorie n’existe pas. Il s’agit d’une confusion, volontairement entretenue, entre le souci légitime du service public d’éducation de lutter contre les discriminations filles/garçons et les pressions des réactionnaires.
Ceux-ci déplacent leur combat d’arrière-garde sur le terrain de l’école. Ils s’en prennent au dispositif « ABCD égalité », destiné à lutter contre les stéréotypes de sexes à l’école primaire, et remettent en cause toute éducation à l’égalité et au respect, ainsi que l’éducation affective et sexuelle. Ils promeuvent des « Journées de retrait de l’école ». En fait ils refusent toute égalité ! Ils excluent et font souffrir celles et ceux qui ne veulent ou ne peuvent pas se conformer aux schémas de genre socialement définis..
Pour le service public d’éducation il doit s’agir simplement, en s’appuyant sur les résultats scientifiques des études sur le genre, de déconstruire les idées reçues et les stéréotypes, afin que tous les élèves et ou adolescents puissent se construire et s’épanouir quel que soit leur sexe, leur identité de genre ou leur orientation sexuelle. La FSU demande la généralisation de l’expérimentation ABCD de l’égalité à toute la France.
Si en 2013 les droits des LGBTI ont progressé avec la loi pour le mariage et l’adoption, ces avancées restent incomplètes (PMA, filiation) ou inexistantes (droits des trans). Le contre coup de cette offensive réactionnaire est la montée de actes de violence LGBTIphobe : + 78% d’augmentation des témoignages reçus par SOS homophobie en France, les Bouches-du-Rhône se classant second département après Paris.
Cela s’inscrit dans un contexte préoccupant de montée de l’intolérance et de banalisation des idées d’extrême-droite notamment lors des dernières élections municipales et européennes.
Aller au bout de l’égalité !
La loi qui a été votée est une avancée. Elle fait enfin entrer les couples de même sexe dans la pleine égalité. Cependant, les reculs constatés sur la « loi famille » ne sont pas acceptables, elle ne permet pas, par exemple, aux femmes d’accéder à la PMA, ou l’adoption de l’enfant pour un couple en dehors du mariage.
Au travail un enjeu d’importance.
La lutte contre les lgbtphobies au travail et dans l’éducation doit être intensifiée.
Au travail, le gouvernement doit engager des actions fortes pour que reculent les lgbtphobies, qui touchent les personnes dans leur embauche, l’exercice de leur profession, leur carrière.
Pour toutes ces raisons la FSU soutient les marches des fiertés et en particulier la « Pride Marseille 2014 ».