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Justice : Drôle de rentrée 2011 à la PJJ des Bouches du Rhône

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}p.MsoNormal, li.MsoNormal, div.MsoNormal { margin: 0cm 0cm 0.0001pt; font-size: 12pt; font-family: « Times New Roman »; }div.Section1 { page: Section1; }En cette rentrée, les nuages convergent et le ciel s’assombrit au-dessus de la PJJ. Nous n’avons rien à gagner à attendre bien sagement l’orage.
Drôle de guerre… avant capitulation ? La réforme Mercier qui modifie substantiellement le rôle et la place de la PJJ a été votée cet été en catimini à l’assemblée nationale et l’administration fait comme si de rien n’était. Elle attend… Or, en réduisant considérablement les délais avant jugement, c’est bien l’intervention éducative de la PJJ, notre éclairage sur chaque situation et le droit du mineur de changer qui sont balayés. C’est la raison d’être de notre institution, qui dès lors risque fort de devenir exclusivement un service de probation (mesures après jugement). Sans parler des jeunes qui iront directement en prison ou en Centre Fermé sans passer par les cases mesures éducatives pré-jugement, placement éducatif en foyer, UEAJ… . On a beau avoir déjà connu des changements profonds de nos missions et de notre travail ces dernières années, là, c’est le fondement même de la PJJ qui est touché. Et tout cela alors que s’annonce (n’est-ce pas Monsieur Guéant !) une bien nauséabonde campagne électorale.

Encéphalogramme plat. Autre modification essentielle, participant de la même logique de remise en cause d’une institution dont une des richesses demeure, encore, l’analyse et la réflexion : la suppression du temps FIR des psychologues. Derrière cette atteinte au statut de nos collègues, c’est tout simplement la liberté de penser des professionnels qui est remise en cause. Voilà qui est éminemment révélateur de l’orientation imposée à la PJJ : exécuter, surtout ne pas réfléchir, ni élaborer. Normal, quand on pense que cette drôle d’institution persiste à vouloir avancer à contre-courant de la société en prônant le droit à l’éducation pour les mineurs délinquants. Il faut le réaffirmer : notre expérience et notre connaissance de chaque jeune pris en charge nous légitiment à penser, en équipe, notre intervention éducative.
A ce sujet, l’an dernier, la nouvelle équipe de la DT avait annoncé la mise en place de réunions interservices pour justement discuter, entre professionnels de terrain, de nos pratiques, de nos analyses et élaborer ensemble des pratiques communes… Quelqu’un a-t-il été convié à l’une de ces réunions hormis des cadres auxquels il est indiqué la bonne parole à prêcher ?

Faisons pleuvoir les bulletins de vote ! Pour finir, le pataquès des élections professionnelles n’a du échapper à personne. Quoiqu’en dise le secrétariat général, c’est bien la sous-traitance (une fois de plus) du matériel de vote qui est à l’origine du retard dans la distribution des kits de vote dans les services. Peu d’informations fiables sont arrivées sur les structures pour savoir que faire, laissant les personnels, et surtout les secrétaires, dans l’expectative. Une fois de plus : vive la RGPP. Gageons que ces embuches n’entameront pas la volonté des personnels de la PJJ de choisir leurs représentants et ne conduiront pas à une baisse de la participation comme l’a connue l’Education Nationale. La pagaille ne doit pas faire le jeu de ceux qui en sont (de très désolés ?) responsables.