Samedi 18 Décembre 2021
Journée internationale des migrants(ONU) et
Journée mondiale contre le racisme et pour les droits
des personnes migrantes, réfugiées et déplacées
Soutien au village de Riace – symbole mondial de l’hospitalité
Collectif : Association des Usagers de la PADA, ATTAC, CCFD-TS, Collectif des Demandeur.ses de Papiers, Coup de Pouce Migrants, Ensemble Marseille, Groupe des Informels, La Cimade, Ligue des Droits de l’Homme, RESF, RUSF, Réseau Hospitalité
Et du Forum Femmes Méditerranée
Au programme :
14h : RdV Porte d’Aix (Suite au refus de la Préfecture) :
Récits de vie de personnes exilées sur leur parcours, leur vie à Marseille, les actions de solidarité, les espoirs et revendications
Chants avec la chorale « La lutte enchantée » Cérémonie de baptême du lieu « Place Riace »
16h30 : Cortège jusqu’au musée d’histoire de Marseille (au rez-de-chaussée du Centre Bourse)
17h : Présentation et débat sur le « modèle Riace »
18h : Projection du film de Shu Aiello et Catherine Cattella
sur Riace « Un paese di Calabria » Suivi d’un débat et d’une collation italienne
Explications :
Cette journée internationale est la date anniversaire de la signature de la
« Convention sur les droits des travailleur.ses migrant.es et des membres de leur famille ». Elle est actuellement la charte la plus protectrice, mais aucun pays européen ne veut la signer, reconnaissant ainsi qu’ils la bafouent.
C’est également l’anniversaire de la publication de la Charte Mondiale des Migrant.es initiée à Marseille, la seule charte ayant été écrite par des migrant.es de tous les continents. Les deux mettent l’accent sur le respect de tous leurs droits fondamentaux, à commencer par la reconnaissance de l’humanité première de ces personnes.
Cette année, nous centrons notre célébration sur le « procès de Riace », cette petite ville du sud de l’Italie, devenue « modèle » et symbole probant de l’hospitalité à grande échelle, à l’oeuvre dans une économie « sociale et solidaire » et une politique pleinement participative. Parce qu’elle est une alternative à la xénophobie d’Etat liée aux mafias, elle est attaquée depuis une dizaine d’année et son ancien maire, Domenico Lucano, destitué de ses fonctions, vient d’être condamné à 13 ans de prison, en compagnie de 25 autres membres de son association, dans une parodie de procès éminemment politique.