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logo FSU Arles.jpg                      Prise de parole FSU Arles pour le 1er mai 2017

 

Nous sommes réunis aujourd’hui à l’occasion de la fête du travail, un travail et des conditions de travail souvent mises à mal : augmentation du chômage et de la précarité, notamment dans la fonction publique alors que pourtant, nous le savons tous : les services publics sont réducteurs d’inégalités et par là-même un ciment social.

La cohésion sociale, l’équité, l’égalité entre les citoyens, la liberté pour chacun, la fraternité entre toutes et tous, C’est de cela dont nous avons besoin aujourd’hui, ce sont nos valeurs républicaines et celles que nous voulons voir se développer.

 

Les résultats du premier tour de l’élection présidentielle indiquent que la représentante du Front national est qualifiée pour le second tour. Face à elle, un candidat dont nous ne cautionnons pas certains aspects d’une politique néolibérale affirmée.

Face à cette situation, il est légitime que chacun-e s’interroge sur la position à adopter pour ce second tour.

Nous tenons à alerter : les deux projets ne sont pas de même nature : la mise en œuvre du programme du Front National, qui n’est pas un parti comme les autres mais bien d’extrême-droite,  changerait profondément notre société en s’opposant aux objectifs et valeurs de solidarité, de justice sociale, d’égalité et de paix que nous portons. Pour la FSU, une arrivée au pouvoir du Front national est inenvisageable.

Le programme d’Emmanuel Macron comporte des mesures avec lesquelles nous sommes en désaccord et que nous combattons, que ce soit par exemple  sur  les retraites ou les suppressions d’emplois dans la fonction publique…

 

Aujourd’hui, nous ne sommes plus en 2002 : aujourd’hui, à la tête des deux plus grandes puissances ,il y a Donald Trump et Vladimir Poutine, qui vient de faire arrêter des opposants par centaines. Aujourd’hui, en Europe, on assiste à une montée de l’extrême-droite particulièrement inquiétante :

·       il y a quelques mois, les Pays bas ont évité l’accès au pouvoir du nationalisme,

·       en Allemagne, l’AFD, parti d’extrême-droite, a désigné dimanche dernier deux dirigeants de la droite la plus dure, Alexander Gauland et Alice Weidel, pour porter leur projet anti-islam et anti immigration jusqu’aux législatives de septembre,

·       et nous savons tous ce qu’il se passe actuellement en Hongrie, en Pologne, ou encore en Turquie, où une dictature s’installe, où la télé a été censurée, où manifester ou encore simplement accéder à Wikipédia a été interdit et où on reparle de la peine de mort.

Ne nous y trompons pas, l’extrême-droite ne résout pas les problèmes, elle divise et fait reculer nos sociétés. Non, nous ne voulons pas d’une France pivot entre tous ces pays.

 

En ce moment, le Front National passe tous les accords possibles, reprend parfois des revendications de gauche car tout est bon pour récupérer des voix afin d’accéder au pouvoir. Mais compte tenu des pouvoirs octroyés au président de la Vème République, cet accès au pouvoir serait une catastrophe pour notre pays : préférence nationale et racisme d’État aggraveraient encore les fractures de notre société. Les plus fragiles de nos concitoyens seraient les plus touchés. La FSU ne peut l’envisager.

 

Nous n’inventons rien, contrairement à un affichage antisystème, là où il est en responsabilité, le Front national déploie une organisation clientéliste et discriminatoire. Il dit parler « au nom du peuple » et des « petits », mais brise les solidarités en s’attaquant par exemple au milieu associatif et culturel. Pour réduire les impôts, il fragilise le service public. Des enfants sont privés de cantine selon l’origine familiale. Et il n’hésite pas à exercer des pressions sur les agent-es, en utilisant honteusement les réseaux sociaux comme moyen d’intimidation.

 

Lutter contre les idées d’extrême droite implique de lutter aussi contre les inégalités et les injustices, les politiques libérales en œuvre qui font le lit de l’extrême-droite depuis des années. Il s’agit de les combattre et de faire avancer nos revendications.

 

C’est pourquoi la FSU Arles n’entend pas pour autant n’entend pas pour autant légitimer le programme d’Emmanuel Macron, Nous défilions hier contre la loi Travail, nous nous mobiliserons encore demain. Nous sommes en désaccord avec les projets de réduction du nombre de fonctionnaires, de retraites par points et, en ce qui concerne l’Education, l’autonomie des établissements, la remise en cause du paritarisme… Fidèle à ses mandats de transformation sociale, il opposera l’ensemble de ses forces à toute tentative de fragilisation du service public !

 

La FSU porte et continue de porter des propositions alternatives pour une société plus juste et plus solidaire : partage du temps de travail, autre répartition des richesses et réforme fiscale, mesures en faveur d’une transition écologique qui prépare l’avenir, renforcement des services publics et de la protection sociale pour lutter contre les inégalités, réussite scolaire et élévation d’un niveau de qualification pour tous les jeunes … La FSU portera également ces valeurs lors de la campagne des élections législatives et au-delà. Elle construira, chaque fois que nécessaire, avec tous les personnels, les mobilisations dans l’unité la plus large et, plus que jamais, il nous faudra être nombreux et lutter ensemble !

 

Aujourd’hui, le vote Front national n’est pas la solution pour répondre aux crises et difficultés que connaît notre société. Nous sommes toutes et tous concerné-es. Mais un Front National avec un score élevé lui confèrerait le statut de premier parti d’opposition en France, favorisant la diffusion et la banalisation de ses idées, notamment lors des législatives.

 

C’est pourquoi, le 7 mai, nous vous appelons à aller voter pour faire barrage au Front National !

 

 

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