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Communiqué de presse de la FSU des Bouches du Rhône
Marseille, le 21 janvier 2016
Pour la revalorisatoin de nos salaires,
Pour une autre réforme du collége
Le congrès de la FSU13 appelle les personnels à faire grève et à manifester, le mardi 26 janvier.
Marseille : 10h30 Escalier de la Gare Saint Charles (pour rejoindre ensuite le cortège des autres fonctionnaires sur la Canebière).
Arles : 10h30 Place de la République
Notre pays connaît une dégradation de la situation sociale sans précédent avec plus de cinq millions de chômeurs, une augmentation de la précarité, six millions de familles qui survivent grâce aux minima sociaux, 23% de jeunes et 10% des retraités vivant sous le seuil de pauvreté.
Dans la fonction publique, les mesures annoncées par le gouvernement – suppression d’un grade en catégorie C, revalorisation des grilles des trois catégories, garantie d’un déroulement de carrière sur au moins deux grades pour tous les agents – restent insuffisantes au regard des pertes de pouvoir d’achat sur le traitement indiciaire.
Les mesures d’austérité imposées aux agents de la Fonction publique sont importantes. Cela a pour conséquence de réduire leur pouvoir d’achat de l’équivalent de deux mois de salaire par an depuis 2000, situation que la FSU a toujours dénoncée. Les différents gouvernements ont présenté ces mesures d’austérité comme nécessaire à la relance économique et au recul du chômage. Après cinq années de blocage de la valeur du point d’indice, l’échec est patent et une rupture avec cette politique s’impose.
La FSU revendique le déblocage du point d’indice, le rattrapage de la perte du pouvoir d’achat accumulée ces dernières années et la revalorisation de nos métiers et salaires.
Dans l’éducation, depuis 9 mois les personnels se battent contre une réforme rétrograde du collège, pour un collège de la réussite pour tous.
La FSU soutient pleinement les personnels du second degré qui seront aussi en grève ce même jour pour l’abrogation de cette réforme, à l’appel d’une large intersyndicale qui regroupe 87 % de la profession.
Il s’agit de l’avenir du système éducatif, de la possibilité offerte à tous les enfants de la République d’accéder à une formation de qualité, au baccalauréat, à une formation universitaire garants d’une insertion sociale et d’un meilleur accés à l’emploi.
La réforme du collége 2016, c’est la mise en place d’une école à deux vitesses, elle aurait des conséquences en amont (enseignement primaire) et en aval (lycées, enseignement supérieur). Le défi lancè à notre pays est l’augmentatoin du niveau des qualifications, pas une école du « moins disant ».
Cette réforme doit être abrogée.