Déclaration liminaire FSU – CTA 21 mars 2017
Monsieur le Recteur, Mesdames et Messieurs les membres du CTA,
La FSU a accueilli favorablement les annonces de créations de postes lors du dernier CTA. Cette dotation d’importance allant au-delà de la croissance démographique, elle donne à notre Académie, a priori, les moyens d’améliorer les conditions d’études des élèves et de travail des personnels. Un regard particulier doit être porté sur les Lycées. Ceux-ci ont connu une dégradation constante de leur taux d’encadrement depuis 2010. Ceci ne peut plus durer.
Aujourd’hui, nous sommes à l’étape d’après : celle de la répartition des emplois du second degré toutes catégories confondues. Les GT pré-CTA ont permis d’échanger en amont sur ces mesures et la voix des personnels a été écoutée et souvent entendue. Les audiences sollicitées par les établissements qui connaissent des difficultés dans leur préparation de rentrée, si elles sont accordées, devraient permettre de lever les derniers obstacles.
En particulier dans le cas du lycée Artaud où la problématique de DGH insuffisante se double du refus de la Région d’ouvrir d’une classe préparatoire aux concours d’infirmiers. En la matière, cette fin de non-recevoir est incompréhensible car elle ne coûte rien à la collectivité, sauf à imaginer que celle-ci souhaite favoriser les formations privées.
Sur les postes de COP, si les mesures techniques ont été approuvées, la FSU tient à rappeler son opposition à la fermeture du CIO d’Orange et continue à déplorer la dégradation du maillage territorial du SPO à destination des élèves et étudiants qui est de la responsabilité pleine et entière de l’EN.
En revanche, sur le dossier de la mutualisation des services entre les DSDEN de l’Académie des difficultés demeurent que chacun doit accepter de regarder, et dépasser. La multiplicité des acteurs concernés fait de la concertation approfondie une nécessité absolue. Celle-ci doit être par ailleurs menée à plusieurs échelles, sans négliger les acteurs de terrain.
La FSU s’est opposée à la fusion des DSDEN alpines, considérant qu’elle aurait pour conséquence une dégradation du service rendu aux usagers et aux personnels. Elle est prête à examiner des propositions d’évolutions, ce qui a été fait lors des GT pré-CTA de janvier et mars. Malheureusement, comme bien souvent, le diable se cache dans les détails. Consolider la DSDEN des Alpes-de-Haute-Provence est une nécessité mais la réorganisation telle qu’elle a été présentée dans les Hautes-Alpes provoque une vive opposition de tous les syndicats représentatifs à l’échelle départementale. Les personnels, usagers de ces services, ont clairement dit, notamment, leur refus d’une concentration à Digne de la gestion des ressources humaines du 04 et du 05 du premier degré (promotions, mouvement, listes d’aptitude etc.). Le projet tel qu’il a été précisé ne peut trouver notre assentiment. Pour atteindre l’objectif d’une consolidation des deux DSDEN, il faut de toute urgence poursuivre le dialogue en explorant d’autres pistes que celle énoncée précédemment.
Nous sommes conscients des efforts du Rectorat en faveur du dialogue social, dont, par exemple, dans le nouveau cadre de gestion des CTEN. Ceci dans un contexte où il Nous sommes conscients des efforts du Rectorat en faveur du dialogue social, dont, par exemple, dans le nouveau cadre de gestion des CTEN. Ceci dans un contexte où il faut signaler la perte de confiance des collègues dans les Institution et les discours qui sont tenus par les représentants de l’administration, des chefs d’établissement jusqu’à la Ministre. C’est une occasion ratée au cours de ce quinquennat que de ne pas avoir ouvert le chantier d’un fonctionnement plus démocratique, plus participatif, plus collaboratif de notre Institution, de nos établissements …