Budget primitif 2016 de la région Paca : Les lycées et la formation dans la ligne de mire
Si la FSU se félicite du maintien des aides en direction des familles et des lycéens pour les manuels scolaires et le premier équipement, elle est très inquiète du devenir des lycées.
Alors que la dépense par lycéen en région Paca ( 2 029 €) était tout juste à la moyenne de l’ensemble des régions (2 019€), la baisse des moyens tant du point de vue du fonctionnement que de l’investissement est très préoccupante.
Avec 2,2 millions d’€ de moins pour l’accueil, l’entretien, la restauration et l’hébergement la FSU craint une dégradation des conditions d’accueil dans les lycées de la région et de travail pour l’ensemble des personnels. Cette baisse des moyens de fonctionnement s’ajoute à l’annonce du non remplacement des 150 fonctionnaires partant à la retraite dans les deux ans à venir.
C’est aussi une nouvelle baisse de l’investissement de près de 9 millions d’€ (près de 25% de baisse en deux ans) alors que l’exécutif régional dénonce dans l’avis voté le 8 avril « des conditions d’études de la jeunesse particulièrement mauvaises et des bâtiments dégradés ». On peut donc légitimement se poser des questions sur les engagements à venir en ce qui concerne les nouvelles constructions et les réhabilitations. Il est urgent pour la FSU d’obtenir un nouveau Plan Prévisionnel d’Investissement. Cette baisse touche également le plan pluri annuel concernant les équipements sportifs alors que certains lycées n’ont toujours pas de gymnase et que des travaux sont nécessaires dans d’autres structures.
La FSU dénonce la provision d’un million d’euros pour « renforcer la sécurité des lycées du fait de leur dimension et de la nature des publics qu’ils accueillent » et « la formation des personnels à la détection des signes de radicalisation afin de répondre à la menace terroriste ». L’installation de caméras et la stigmatisation de la population lycéenne ne sont pas acceptables. La jeunesse de notre région et les personnels ont surtout besoin de bâtiments bien équipés et rénovés.
Les jeunes doivent aussi bénéficier d’une offre de formation diversifiée dans la voie générale, technologique et professionnelle. La volonté de l’exécutif régional de tout miser sur la voie de l’apprentissage (augmentation des crédits de 50 millions d’€) risque de complètement déséquilibrer l ‘offre de formation dans notre région.
Privilégier des formations par l’apprentissage aux seuls « besoins » des entreprises, c’est avoir une vision d’un autre âge et simpliste qui ignore que de nombreuses études ont montré que l’adéquation entre la formation et l’emploi occupé était très faible. C’est aussi vouloir ignorer que l’insertion durable dans l’emploi est meilleure chez les jeunes ayant suivi des formations professionnelles sous statut scolaire.
Les aides directes aux entreprises progressent de 3,5 millions d’€ et 5 millions d’€ sont fléchés pour soutenir les employeurs d’apprentis, pourtant ces dispositifs ont fait la preuve depuis 10 ans de leur inefficacité, puisque le nombre de chômeurs n’a jamais été aussi élevé en France comme en Paca. Enfin la FSU dénonce la baisse très nette qui frappe l’enseignement supérieur et la recherche, les transports, les actions en faveur de l’environnement, l’économie circulaire, le milieu associatif, la formation professionnelle continue.
La FSU continuera à défendre l’idée qu’il faut investir dans des politiques porteuses de solidarité et dans les réponses aux besoins des populations.
Alors que la dépense par lycéen en région Paca ( 2 029 €) était tout juste à la moyenne de l’ensemble des régions (2 019€), la baisse des moyens tant du point de vue du fonctionnement que de l’investissement est très préoccupante.
Avec 2,2 millions d’€ de moins pour l’accueil, l’entretien, la restauration et l’hébergement la FSU craint une dégradation des conditions d’accueil dans les lycées de la région et de travail pour l’ensemble des personnels. Cette baisse des moyens de fonctionnement s’ajoute à l’annonce du non remplacement des 150 fonctionnaires partant à la retraite dans les deux ans à venir.
C’est aussi une nouvelle baisse de l’investissement de près de 9 millions d’€ (près de 25% de baisse en deux ans) alors que l’exécutif régional dénonce dans l’avis voté le 8 avril « des conditions d’études de la jeunesse particulièrement mauvaises et des bâtiments dégradés ». On peut donc légitimement se poser des questions sur les engagements à venir en ce qui concerne les nouvelles constructions et les réhabilitations. Il est urgent pour la FSU d’obtenir un nouveau Plan Prévisionnel d’Investissement. Cette baisse touche également le plan pluri annuel concernant les équipements sportifs alors que certains lycées n’ont toujours pas de gymnase et que des travaux sont nécessaires dans d’autres structures.
La FSU dénonce la provision d’un million d’euros pour « renforcer la sécurité des lycées du fait de leur dimension et de la nature des publics qu’ils accueillent » et « la formation des personnels à la détection des signes de radicalisation afin de répondre à la menace terroriste ». L’installation de caméras et la stigmatisation de la population lycéenne ne sont pas acceptables. La jeunesse de notre région et les personnels ont surtout besoin de bâtiments bien équipés et rénovés.
Les jeunes doivent aussi bénéficier d’une offre de formation diversifiée dans la voie générale, technologique et professionnelle. La volonté de l’exécutif régional de tout miser sur la voie de l’apprentissage (augmentation des crédits de 50 millions d’€) risque de complètement déséquilibrer l ‘offre de formation dans notre région.
Privilégier des formations par l’apprentissage aux seuls « besoins » des entreprises, c’est avoir une vision d’un autre âge et simpliste qui ignore que de nombreuses études ont montré que l’adéquation entre la formation et l’emploi occupé était très faible. C’est aussi vouloir ignorer que l’insertion durable dans l’emploi est meilleure chez les jeunes ayant suivi des formations professionnelles sous statut scolaire.
Les aides directes aux entreprises progressent de 3,5 millions d’€ et 5 millions d’€ sont fléchés pour soutenir les employeurs d’apprentis, pourtant ces dispositifs ont fait la preuve depuis 10 ans de leur inefficacité, puisque le nombre de chômeurs n’a jamais été aussi élevé en France comme en Paca. Enfin la FSU dénonce la baisse très nette qui frappe l’enseignement supérieur et la recherche, les transports, les actions en faveur de l’environnement, l’économie circulaire, le milieu associatif, la formation professionnelle continue.
La FSU continuera à défendre l’idée qu’il faut investir dans des politiques porteuses de solidarité et dans les réponses aux besoins des populations.