La démocratie à Marseille sent la naphtaline
Alors que partout dans le pays souffle un vent pour le renouvellement des pratiques démocratiques (mouvement social des Gilets Jaunes, députés qui portent un référendum d’initiative populaire (RIP) contre la privatisation d’ADP…), la Mairie de Marseille vient de refuser d’appliquer ses propres règles de fonctionnement démocratique. En effet, une pétition réclame que soit portée une délibération sur la rénovation des écoles au prochain conseil municipal. Il fallait 10000 signataires pour y parvenir. Plus de 15000 personnes ont répondu à l’appel du collectif contre les PPP (dont la FSU est partie prenante). Mais la Mairie a décidé de les rejeter, bafouer, balayer, pratiquant un mode de gouvernance d’un autre âge.
Mr Gaudin et son aréopage refusent d’écouter la parole des enseignants et des parents qui ne réclament que de pouvoir éduquer dans des conditions dignes ; refusent de dialoguer avec le collectif contre les PPP (pourtant riche d’une diversité unique, avec professionnels du bâtiment, de l’éducation, parents et citoyens engagés) ; s’entêtent dans un processus de rénovation très coûteux et sans concertation. Ils prouvent qu’ils sont à rebours des évolutions nécessaires des pratiques démocratiques, ici comme ailleurs dans le pays.
La FSU reste plus déterminée que jamais a peser pour que les enfants de Marseille puissent tous avoir des bonnes conditions d’études. Il est temps que ça change !