2000 manifestants à Marseille, le 14 février à l’appel de l’intersyndicale du premier degré : les PE en grève contre les suppressions de postes.
Mardi 14 février, au lendemain de l’annonce des premiers projets de fermeture de classe, les enseignants ont exprimé leur refus de cette politique avec un taux de 65% de grévistes dans les écoles des Bouches-du-Rhône.
Mercredi 15, nouveau rendez-vous devant l’IA à 14 heures à l’occasion de la réunion du Comité Technique Spécial Départemental au cours duquel devraient être annoncées les décisions de fermeture (classes, rased, remplaçants, conseillers pédagogiques …)
La FSU13 se félicite de la mobilisation en cours des personnels de l’Education nationale tant lors de la journée de grève et de manifestation du 31 janvier, que pour l’appel unitaire à la grève et à la mobilisation le 14 février dans le premier degré.
Elle demande que soient suspendues les suppressions de postes prévues pour la rentrée 2012 et que le retrait du projet d’évaluation notamment des personnels enseignants, d’éducation et d’orientation soit retiré.
Le Ministère a annoncé la répartition entre académies des 14 000 suppressions d’emploi actées au budget 2012.
Une nouvelle fois, malgré la sous-dotation chronique de notre académie, le tribut au dogme du non-remplacement d’un fonctionnaire sur deux partant à la retraite est lourd puisque l’académie perd 514 emplois qui se répartissent de la façon suivante :
premier degré : – 219 ETP (dont 23 pour redéploiement entre académies) soit – 1.62% des effectifs de prof
second degré : -285 ETP (- 1.7 % des effectifs)
administratifs : – 10 ETP.
Dans notre département, dans le premier degré ce sont 159 suppressions qui vont se traduire par des fermetures de classes et l’augmentation des effectifs, notamment en maternelle, la poursuite de la destruction des RASED, l’aggravation des problèmes de remplacement, l’abandon de missions d’enseignants ressources…
Dans le second degré la répartition par département et établissement n’est pas encore connue, mais le débat a eu lieu dans les conseils d’administration qui votent massivement contre les dotations du rectorat.
Les personnels démontrent, une fois encore qu’ils refusent la dégradation de leurs conditions de travail et de scolarisation des élèves.
Ils ont à cœur de défendre leurs métiers et le système éducatif.
Conditions de travail, précarisation de l’emploi, absence de revalorisation, suppressions de postes, gestion autoritaire du système éducatif, réformes contestées … Pour la FSU, il est urgent de stopper une politique éducative qui tourne le dos à la réussite de tous les élèves et place les personnels dans des situations de plus en plus difficiles.
La FSU appelle à intensifier les mobilisations pour le Service Public d’Education le plus unitairement possible. Elle s’adresse pour cela à ses partenaires du Collectif des 25 pour proposer dans les semaines à venir des actions permettant d’associer les personnels, les parents et tous les usagers.
Et dans le cadre des campagnes aux élections présidentielle et législatives, la FSU portera avec force ses propositions pour une autre politique éducative avec des moyens adéquats.