Violences policières inadmissibles contre de jeunes manifestants à Marseille, la FSU s’adresse au Préfet.
Jeudi 17 Mars, 2000 lycéens et étudiants marseillais ont manifesté, avec le soutien des organisations syndicales, pour le retrait du projet de loi El Khomri.
Plusieurs lycées ont été bloqués par les élèves inquiets pour leur avenir. En une semaine la mobilisation des jeunes s’est considérablement étendue.
Lors de cette manifestation, les forces de police ont eu une attitude ouvertement provocatrice succitant des réactions de défense des personnes présentes. Bousculades, coups répétés, jets de grenades lacrimogènes ont été monnaie courante de la part des forces de l’ordre, pour disperser un cortége pacifique et « bon enfant ».
La FSU s’indigne de ce positionneent répressif. Elle considère que ces comportements ne sont pas le fait de quelques policiers mais relèvent d’une démarche coordonnée.
Elle s’adresse publiquement au Préfet pour tirer cette affaire au clair et pour qu’à l’avenir, le droit de manifester soit respecté dans les rues de Marseille.
Un jeune lycéen du lycée Victor Hugo, agé de 16 ans a été arrêté et doit passer en comparution immédiate pour « coups et blessures, refus d’optempérer et menaces ». C’est le monde à l’envers.
La FSU demande la libération de ce jeune mineur et l’arrêt des poursuites, elle attend du Préfet à l’occasion d’une audience que toute la lumière soite faite sur ces agissements.
Elle s’adresse au gouvernement afin que celui-ci prennent les mesures nécessaires pour un retour au calme, à savoir le retrait du projet de loi et l’ouverture de négociations pour renforcer le droit des salariés dans l’exercice de leur travail.
Derniers développements :
Le jeune lycéen Amine du lycée Victor Hugo a été libéré et remis à sa fille, mais les poursuites à son encontre perdurent.
La FSU a demandé une audience au Préfet pour faire toute la lumière sur les évènements du 17 Mars et réclamer l’arrêt des poursuites contre cet adolescent de 16 ans. L’intersyndicale CGT FSU FO Solidaires fait de même.
Les prochains rendez vous doivent se passer dans le respect du droit d’expression et de manifestation. Nous attendons la réponse du Préfet.