Communiqué de la FSU13
Suite à la décision du Tribunal correctionnel de Marseille, la baudruche se dégonfle.
Vendredi 10 juin, Jean-François, militant syndical enseignant (à Sud Education) dans le treizième arrondissement de Marseille comparaissait devant le Tribunal Correctionnel après avoir été arrêté de façon préventive, mis en garde à vue et mis en examen pour port d’arme par destination lors de la manifestation syndicale du premier mai.
Il lui était reproché d’avoir dans son sac deux cailloux collectés lors d’une randonnée.
Il vient d’être relaxé par le Tribunal.
Cette décision de justice que la FSU salue met en évidence l’instrumentalisation qui est faite par le pouvoir politique de la question des violences réelles ou supposées lors des manifestations contre la loi travail.
Nombre de militants ou plus simplement de citoyens qui manifestent pacifiquement sont pris à parti, alors que certains groupes non identifiés agissent à leur guise.
La FSU réclame de nouveau l’arrêt des poursuites à l’encontre des manifestants pacifiques et en particulier les lycéens qui ont été arrêtés, mis en examen dans l’arbitraire le plus total.
Marseille, le 11 juin 2016
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