8 mars, journée de lutte pour l’égalité pour faire entendre la voix des femmes.
Le 8 mars, c’est la journée internationale de lutte pour les droits des femmes. En 2017, la mobilisation est plus que jamais nécessaire, face à ceux qui veulent remettre en cause ces droits et libertés. Dans la continuité des actions mettant en lumière les inégalités salariales ainsi que les mobilisations pour les droits des femmes et contre les régressions (notamment en Pologne, en Amérique du Sud, aux États-Unis…), le 8 mars doit permettre de demander ce que nous voulons pour atteindre l’égalité réelle.
La fonction publique malgré ses statuts protecteurs n’échappe pas aux forts écarts de rémunérations entre les femmes et les hommes, à la présence du plafond de verre qui empêche les femmes d’accéder aux corps les mieux rémunérés. Elles subissent les temps partiels liés à la précarité ou à la double journée de travail vie professionnelle / vie familiale. La ségrégation professionnelle cantonne les femmes dans les postes les moins rémunérés et les moins reconnus. Nous devons demander à nos employeurs les bilans de situation comparée afin de surveiller l’évolution des carrières des femmes comparée à celles des hommes.
Les restrictions budgétaires dans les services publics touchent les femmes à double titre, en tant que salariées et usagères de ces services. Elles subissent davantage les régressions de la protection sociale car elles prennent le plus souvent en charge les enfants et les personnes dépendantes.
La FSU 13 appelle à participer aux deux manifestations organisées sur Marseille et à celle d’Aix en Provence.
Les rendez-vous du 08 mars sur Marseille
11h30 Rassemblement intersyndical devant le MEDEF, place Général de Gaulle
15h40* Manifestation avec les associations féministes départ des Réformés simultanément avec la manifestation parisienne.
Le rendez-vous unitaire du 08 mars à Aix en Provence 17h Place de la Mairie
* Pourquoi 15h40 ? : c’est l’heure à laquelle les femmes arrêtent d’être payées chaque jour(sur la base d’une journée standard), elle sont payées 26% de moins que les hommes, elles sont 30% à travailler à temps partiel, elles sont concentrées dans des métiers dévalorisés et touchant moins de prime et d’heures sup.